Joel Messan TODO-ALIPUI

Docteur

Equipe : Axe Santé


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33400 Talence

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Les questions de souffrance au travail ont toujours fait partie de la vie de l’individu dans l’organisation. Le travail dans ses formes contemporaines est potentiellement accusé de porter atteinte à la santé physique mais aussi mentale (Morillon, Bouzon, Cooren, 2009).

Depuis quelques années, le bien-être du salarié, sa préservation et son développement sont devenus des préoccupations socialement valorisées. Plusieurs entreprises françaises, aussi bien les grandes (EDF, Air France, SNCF, etc.) que les PME/PMI, se sont alors engagées dans une démarche de Qualité de Vie au Travail (QVT) à l’endroit de leurs équipes, soit de façon formelle (projets d’amélioration des conditions de travail) ou de manière informelle (amélioration d’un poste de travail par exemple). L’objectif de cette démarche est de prévenir les risques psychosociaux et les différentes formes de souffrance au travail, en améliorant les conditions de vie et de travail et en favorisant la capacité à agir et à s’exprimer du salarié.

La QVT dans sa définition que le Réseau Anact-Aract lui donne ne saurait être outillée par des démarches et des outils normatifs. Elle reste une démarche propre à chaque organisation. Elle peut être ainsi considérée comme un construit de l’organisation. A cet égard, nous estimons important de la questionner à partir des sciences de l’information et de la communication, à travers les Approches Communicationnelles des Organisations (ACO), développées par Bouillon, Bourdin et Loneux (2007). Elles critiquent les aspects fonctionnels de la communication tels qu’identifiés au sens commun dans les organisations, et s’intéressent à la dimension sociale des pratiques communicationnelles. En adoptant cette posture, nous voulons traiter du rôle organisant de la communication dans les phases de la construction ou d’intégration de la QVT dans les organisations et non étudier sa place dans les démarches de QVT. La question centrale qui guidera alors notre travail est la suivante : « en quoi les phénomènes informationnels et communicationnels qui constituent les organisations participent de la QVT ? »

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